Le monde du tourisme se divise désormais en deux univers : ceux qui sont réservables (et visibles) en ligne et ceux qui ne le sont pas (ou se contentent de simples annonces). D’après une étude de PhocusWright, le leader mondial de l’analyse des phénomènes liés au e-travel, ils seraient entre 53 et 70 % à ne pas avoir de moteur de réservation en ligne et à ne pas envisager d’en adopter.
Deux grandes familles de raisons peuvent éclairer ces chiffres : la pyramide des âges, la culture des loueurs (qui « préfèrent avoir leurs clients au téléphone ») et la technologie, le coût ou la multitude des offres parmi lesquelles ils ont du mal à choisir. De quoi passer « sous le radar » des clients que s’empressent de capter les grandes plateformes de réservation en ligne (Booking, AirBnB…).
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1 mars 2019 at 11:19
Bonjour,
Je remercierais bien Doubs Tourisme de nous apporter cette information, qui porte surtout sur les loueurs de meublés, plus que sur les gîtes et chambres d’hôtes. Mais dans le même temps je trouve regrettable que Doubs Tourisme diffuse sans commentaire ces remarques tendancieuses: les loueurs seraient encore à l’âge de pierre, ce retard est dû à l’âge, et qui n’apprécie pas Amazon et Cie…?, ah oui, il y aurait aussi le souci d’une évasion fiscale…. Quel tableau!
Je fais partie, en tant que propriétaire de chambres d’hôtes, de ces « retardataires » qui n’ont aucune envie d’engraisser les GAFA (quand on parle d’évasion fiscale…) et préfèrent avoir avec leurs hôtes des rapports humains et directs.
Amazon fait crever les libraires indépendants, le commerce de proximité, les rapports humains. Les loueurs, propriétaires de gîtes et chambres d’hôtes doivent-ils, pour ne pas passer pour croûlants, emboîter le pas à ces modèles économiques désastreux pour la société?
Jean-Pierre Cattelain
Chambres d’Hôtes « Le Jardin de Velotte » à Besançon.
4 mars 2019 at 10:19
Bonjour et merci de votre intérêt pour notre blog
Nous vous précisons que l’objet de celui-ci, créé à l’intention des professionnels du tourisme du Doubs, est de faire « remonter » les tendances et les études qui sont menées dans le cadre de l’éco-système touristique (national et international). Notre but n’est pas d’apporter notre point de vue sur les sujets que nous relayons, qui, même s’ils peuvent parfois interpeller, ne font malgré tout que refléter ce que la presse spécialisée du tourisme en ligne observe au quotidien.
Nous espérons que l’ensemble des articles publiés sur notre blog vous apporte des éclairages sur les mutations qui transforment actuellement le monde du tourisme.
9 mars 2019 at 09:42
Déplorable de relayer les lobbyistes des gafas, le monde déshumanisé existe chez les hôtels où booking se prend 25% du CA. Les agences sont nos fossoyeurs, s’organiser sur le web pour les contourner et résister !
11 mars 2019 at 12:16
Votre commentaire véhément est sans aucun doute trop rapide et inapproprié…
Une lecture et une interprétation correctes du fond de cet article vous auraient permis de constater que loin de faire l’apologie des OTAs – (et non pas des GAfAs que sont plutôt Google, Apple, Facebook et Amazon qui n’ont pas grand-chose à voir avec le tourisme) – , il indique que de multiples solutions de moteurs de réservation en ligne existent pour les loueurs, sans pour autant se lier avec AirBnB, Booking, TripAdvisor et autre Expedia, pour qu’ils puissent s’organiser et développer leurs réservations en toute indépendance.
Cela dit, sachez quand même que votre opinion n’est pas forcément celle de l’ensemble de vos confrères, chacun voyant en la matière son propre intérêt !