Quand la passion et la pugnacité d’une poignée de bénévoles pour les trains fait renaître un autorail des années 60, c’est toute une époque ferroviaire qui reprend vie, au service du patrimoine industriel et touristique de Franche-Comté. Bienvenue à bord de l’incontournable Micheline, l‘autorail X2816, pour fêter ses 60 ans et sa remise en service !

Et pour marquer cet anniversaire, l’Association X2800 du Haut-Doubs vous donne rendez-vous pour deux journées de circulation, les 1er et 2 juin prochains, destinées à faire revivre ce matériel mais aussi de profiter d’un trajet, de Besançon à Morteau au cœur des  richesses industrielles (horlogerie, micromécanique), gastronomiques (Comté, saucisse de Morteau et bien d’autres spécialités) que cette ligne de montagne traverse. Sans oublier les splendides paysages que dévoile un itinéraire pittoresque construit et inauguré en… 1885 !

Histoire de connecter l’X2816 aux transports ferroviaires d’aujourd’hui, les horaires de départ et d’arrivée sont établis en correspondance avec les trains en provenance de Lyon, Dijon, Paris par LGV et Belfort.

> Infos et réservation des billets

C’est le 6 avril 2009 qu’à sonné le glas de l’X2800, monstre de 825 chevaux à la sonorité bien particulière, après quelque 50 années d’exploitation, pour laisser place à l’ère des TER. Mais c’était sans compter la détermination des membres bénévoles de l’Association X2800 du Haut-Doubs qui n’entendaient pas laisser ce fleuron des trains français disparaître à tout jamais entraînant avec lui toute une nostalgie de voyages bercés par le « tac-tac – tac tac » emblématique des autorails.

Dix ans de démarches administratives et techniques, de travaux en tous genres, allant de la réfection complète de la voie de stationnement au démontage complet du moteur « bloqué » suite aux longues années sous les intempéries, en passant par la révision, voire la reconstruction à l’identique de certaines pièces de sécurité.

Mais ce n’est pas tout, la restauration est une chose mais l’exploitation afin de faire rouler cette pièce du patrimoine ferroviaire en est une autre. Les bénévoles, après avoir été tour à tour « taupier » (les agents travaillant à l’entretien des voies), puis mécaniciens industriels, ont également suivi des formations adaptées afin de pouvoir exploiter en toute sécurité cette Micheline des années 60….

En voiture Messieurs-Dames, départ imminent pour une aventure mythique à bord de la Micheline du Haut-Doubs.

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